DOMAINES D'ACTIVITES

Ce sont des injections locales de médicaments, faites à travers la peau, très superficielles et peu douloureuses. Ces injections peuvent être intra-épidermiques, intradermiques superficielles ou profondes (entre 1 et 13 mm)


Avec des aiguilles de 4 à 13 mm de longueur

A l'aide de matériel à usage unique : technique "manuelle" avec seringue et aiguille ou technique "assistée" avec l'aide d'un injecteur électronique.


Que met-on dans les seringues ?


La mésothérapie utilise toujours des produits utilisés en médecine générale, disponibles en pharmacie mais en injections multiples et en très faible quantité : décontracturants, anti-oedémateux , anti-inflammatoires, vasodilatateurs, calcitonines, poly vitamines, etc...   La cortisone n'est jamais utilisée.


Que peut-elle soigner ?


Les douleurs de l'arthrose, le "mal de dos", les douleurs rhumatismales.

Les névralgies, les céphalées et migraines.

Les troubles de la circulation sanguine (jambes lourdes).

Les traumatismes sportifs (entorses, tendinites , élongations, contractures).

Les troubles dermatologiques (chute de cheveux, cicatrices fibreuses).


Qui peut être traité ?


Tout le monde à priori peut en bénéficier de ce traitement :


Les enfants.

Les adultes.

Les personnes âgées, notamment celles qui utilisent beaucoup de médicaments, qui veulent et peuvent essayer une autre voie d'administration des  médicaments.


Quelles sont les indications ? Quelles douleurs traite-t-on ?


La mésothérapie est indiquée dans les cas suivants :


Traumatologie du sport : tendinopathies, entorses contractures, élongations, claquages , périostites , ostéochondroses , fractures de fatigue , algodystrophie

Rhumatologie : conflit sous- acromiaux  , pathologies arthrosiques , maladie de Dupuytren , syndrome du canal carpien , maladie de Morton

Pathologies rachidiennes : lumbago, torticolis,  NCB, sciatalgies, cruralgies , lombalgies communes cervicalgies communes , dorsalgies communes

Les pathologies de médecine générale (traitement par mésothérapie à visée antalgique) telles que migraines, céphalées, vertiges, insuffisance veineuse , colopathies fonctionnelles


Si la grosse traumatologie (polytraumatisme, grosse fracture..) relève des services d'urgences, la "petite traumatologie" survenant ou non sur les terrains de sport relève le plus souvent de la médecine ambulatoire. Il  exister tois grands types de lésions aiguës :


Les accidents arthro-ligamentaires : entorse de cheville, genou, poignet, doigts, luxation de rotule, acromio-claviculaire....


Les accidents musculo-tendineux : claquage, déchirure, arrachement, contusion, rupture du tendon d'Achille...


Les pathologies osseuses traumatiques ou chroniques


Cette "petite traumatologie" est souvent négligée par le patient et le médecin ou traitée par des moyens démesurés  (plâtre). Pourtant notamment chez le sportif, cette pathologie nécessite un diagnostic précis (après un examen clinique soigneux et des examens complémentaires rapidement disponibles) et un traitement fonctionnel adapté, gage de la reprise rapide des activités ou de la fonctionnalité quotidienne en toute sécurité.


Les lésions mécaniques de l'appareil locomoteur


Ce sont d'abord les douleurs de la colonne vertébrale (lombalgies et sciatiques, dorsalgies, torticolis, cervicalgies et névralgies cervico-brachiales). Rarement graves mais volontiers très invalidantes, les affections rachidiennes nécessitent une prise en charge adéquate basée à la fois sur l'obtention rapide de l'antalgie et l'apprentissage du juste mouvement. Celui-ci préviendra de manière durable toute récidive. Un programme détaillé et personnalisé ainsi que des bases sur l'hygiène rachidienne sont alors délivrés.


Les pathologies de surcharge quant à elles (tendinite, ténosynovite, bursite, fasciite plantaire,...) nécessitent, le plus souvent, non seulement du repos et un traitement antalgique mais également une rééducation visant la correction du geste causal.


Enfin l'arthrose, en particulier au niveau des hanches, genoux, épaules, mains et rachis. Cette pathologie dégénérative apparaît lorsque la couche protectrice des os, le cartilage, commence à s'user. La douleur est le premier symptôme, la raideur (perte de mobilité) en est le deuxième.

Des injections, au sein de l'articulation arthrosique, d'acide hyaluronique (substance naturellement présente dans les articulations) peuvent être envisagées en cas de mauvaise réponse au traitement médicamenteux. 


Le principe de ce traitement est d'augmenter la viscosité du liquide articulaire de manière à mieux amortir les chocs générés par les mouvements et à diminuer les frottements entre les surfaces cartilagineuses.


Le traitement consiste en 3 injections réalisées à une semaine d'intervalle. On observe une diminution des douleurs rapidement au bout de deux à trois semaines.


Ces injections sont très bien tolérées et le seul effet désagréable peut être une sensation douloureuse de courte durée, localisée à l'endroit d'injection.

 

Dans la médecine, les ondes de choc sont utilisées depuis 1980, entre autres, pour la fragmentation des calculs rénaux. Dans la thérapie moderne des douleurs, les ondes de choc transmettent l‘énergie à partir du lieu de leur génération, à savoir l‘appareil à ondes de choc, dans les zones douloureuses du corps humain et y déploient leur effet curatif.


 

Mécanisme d‘action d‘ondes de choc


 

Les ondes de choc permettent d‘accélérer le processus de guérison dans le corps et d‘activer les forces d‘autoguérison.

 

L‘activité métabolique est ainsi stimulée, l‘irrigation sanguine est augmentée. Le tissu endommagé est régénéré et guérit complètement.


La première indication de la technique concerne les  tendinites chroniques, qu'il s'agisse de tendinites calcifiantes ou non, de tendinites corporéales ou de tendinites d'insertion. Les tendinites de la coiffe des rotateurs , l'épicondylite, l'épitrochléite, la tendinite de la pointe de la rotule,  la tendinite d'Achille et l'aponévrosite plantaire sont  les indications les plus fréquentes.

Il est évident que le fait de réaliser de nombreuses ponctures sur le revêtement cutané et d'y injecter un médicament est un geste agressif, et que la peau va réagir comme devant toute violation de son intégrité en déclenchant une cascade de mécanismes de défense qui viennent s'ajouter à l'effet thérapeuthique loco-régional et systémique du mélange médicamenteux injecté.

Les trigger points sont une cause majeure mais négligée des douleurs myo-faciales.


Leurs territoires de projection sont souvent surprenants et peuvent nous égarer sur des diagnostics différentiels erronés.

Lorsque nous connaissons la présence de ces points et que nous pouvons les mettre en évidence par une palpation avertie, il est facile d'en faire le diagnostic au cabinet.


Le traitement est également assez aisé, puisqu'il suffira d'injecter au niveau de ces points une solution qui va traiter les différents aspects pathologiques de ces trigger points.


La mésothérapie est pour moi un des moyens les plus efficaces et le plus sûr, tout en étant le plus écologique de traiter ces problèmes de trigger points qui rendent souvent la vie impossible aux patients, tant la souffrance est intense et ne cède avec aucune autre méthode.

Qu'est-ce que le PRP ?


Le PRP, ou Plasma Riche en Plaquette, est une partie du sang du patient que l'on a isolé par centrifugation. Il s'agit donc d'un traitement autologue (venant du patient lui-même) qui utilise les molécules contenues dans le propre sang du patient afin d'éviter tout risque d'allergie ou de  rejet.


Le PRP a montré son efficacité dans le traitement des lésions tendineuses, musculaires ainsi que l'amélioration de certaines atteintes du cartilage comme dans l'arthrose du genou.


Le PRP peut être indiqué dans le traitement de :


l'épicondylite (Tennis Elbow)

l'épitrochléite

la tendinopathie rotulienne (Genou)

la tendinopathie d'Achille

la fasciite plantaire

l'arthrose du genou

Le Dr kadou délivre les attestations de non contre indication à la pratique du sport.


Durant la consultation, un Electrocardiogramme au repos est réalisé conformément aux dernières recommandations de la KCE.